La solution à nos problèmes vestimentaires

Nos vêtements entrent dans une nouvelle mode aussi vite qu’ils en sont déjà ressortis. En moyenne, c’est 4 millions de tonnes de textile qui sont jetées par année en Europe. Mais les canadiens ne sont pas bien mieux. 

Notre linge est sale, à l’échelle mondiale. On est dû pour un changement de pensée. Dans le sens que ce que l’on vêt nous pollue de l’intérieur. Notre tissu est fabriqué, transporté, teinté avec du chimique et du plastique. Et à la vitesse où tout dépasse de mode, on a pas fini d’en acheter. Par contre, ne soyez pas trop désemparés. Une partie de la solution à nos problèmes vestimentaires se trouve heureusement entre deux réverbères pas trop loin de votre salon.

Les boutiques de vêtements usagés. Pas les grandes surfaces, pas les grosses bannières rouges, mais les petits locaux dans un sous-sol ou un appartement. Là où les racks sont plus remplis de vrai beau linge à la moitié du prix, et surtout pas en fin de vie. Là où la personne qui te vend ton habit te connaît par ton prénom.

Si, à partir d’aujourd’hui, chacun d’entre nous se donne le but personnel de ne faire que des achats de vêtements usagés, on peut se donner une chance de faire respirer la planète. Mais ce n’est pas tout; La quantité de cintres qu’on accroche dans la garde-robe peut aussi faire une différence importante.

Un mouvement est né il y a quelques années, et depuis, beaucoup de gens ont suivi. Ce n’est plus juste une phase, c’est même un mode de vie. Le minimalisme. Les gens font des changements pour le long-terme. Les minimalistes gaspillent moins de tissus et de temps à faire tourner leur machine à laver. Juste besoin d’essayer de désencombrer pour voir l’effet positif de ma déclaration d’urgence. On gagne pas seulement des heures et de l’argent bien mérité, mais aussi du bonheur de savoir que notre empreinte environnementale est grandement réduite.

Alors la prochaine fois qu’il vous vient une envie forte de posséder du nouveau linge à la mode, sortez faire un tour dans les boutiques de vêtements usagés de votre quartier, parce que c’est ça la dernière tendance de l’été. 

Marc André Bonami